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Fiche de renseignements : //
Arrondissement : 18è arrondissement
Kagune : Bikaku
Réputation : 0
Hideki Raytoku - Who wants to live forever ? [terminé] Ven 21 Déc - 17:13 | |
| Hideki Raytoku | FT. YOON BUM – KILLING STALKING
NOM ✧ Raytoku
PRÉNOM ✧ Hideki
ALIAS ✧ Vu qu'Hideki est méconnu des autres goules et du CCG, un alias à ce stade est inutile. Il viendra avec le temps.
AGE ✧ Dix-sept ans
ORIGINE ✧ Japonais
SEXUALITÉ ✧ Gay
ARRONDISSEMENT ✧ Arakawa, 18è arrondissement
GROUPE ✧ Goule
AFFILIATION ✧ Aucune pour l’instant
OCCUPATION ✧ Occupe un appartement abandonné, va souvent à la bibliothèque et dans les parcs. Il ne fait pas grand-chose de savie, et il reste souvent enfermé.
KAGUNE ✧ bikaku
RANG ✧ C
MASQUE ✧ un masque cachant uniquement la moitié de son visage, allant du milieu de son nez au menton. Il est semblable aux masques de samouraï, et représente une gueule de dragon aux crocs dorés.
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CARACTÈRE ✧ I'm just a poor boy nobody loves me Hideki est une personne douce et aimante avec les personnes qu’il affectionne. Il sait se montrer à l’écoute, il est bienveillant et très altruiste. Sa générosité peut bien souvent être confondue avec de la dévotion tant il aime se mettre au service de ceux dans le besoin ou des bien-aimés. Il est très serviable, et a tendance à se soumettre face aux individus plus forts que lui : par peur, ou par volonté de se faire vite oublier. Il est attendrissant, calme, et contemplatif : il est très curieux dans le sens qu’il aime découvrir de nouvelles choses ; il essaie de combler son manque d’éducation et de savoir. Il est donc plutôt cérébral, et il présente une capacité de mémorisation et de concentration plutôt étonnantes. Il est délicat, sensible et plutôt émotif, ce qui le rend plutôt fragile. Il est gentil, juste et modeste : de toutes façons, il n’a pas grand-chose à se vanter… Lorsqu’on lui rend un service, il est très reconnaissant. Bien que l’amour soit le dernier de ses soucis, Hideki est quelqu’un de plutôt sentimental, tendre, romantique et fidèle. Il est indifférent, discret, effacé. Il vit seul, il est totalement autonome et indépendant. Vivre seul l’a rendu très débrouillard. Bien qu’il soit quelqu’un de plutôt asocial, solitaire et n’aimant pas trop le contact, il ne serait pas contre un peu de chaleur humaine de temps en temps… C’est quelqu’un d’anxieux, inquiet et pessimiste. Il est dépressif, cafardeux : sa tristesse se lit dans ses yeux. Hideki est réservé, silencieux, secret et énigmatique. Enfin, il est désabusé, doucereux, et triste. Il est pacifique. Il semble dérangé dans ses moments les plus difficiles. Lorsqu’on voit Hideki, milles questions : pourquoi vit-il seul, à l’écart de tous ? Pourquoi semble-t-il si triste ? Qu’est-ce qui est arrivé dans sa vie pour qu’il se retrouve à vivre cette vie de misère ? On aurait presque envie… de lui faire un gros câlin Il pense porter tout le malheur du monde sur son dos. Il est persuadé que seule la mort attend les êtres comme lui, qu'il n'y a pas d'issue, qu'il est condamné à vivre seul. La mort de ces parents l'a traumatisé, et le fait qu'il doive survivre sans aucune dignité le rend malade. > HISTOIRE ✧ Who wants to wait forever anyway ? Seul, seul, solitude. Dépression. Gouffre. Mort.
Écrire, écrire, écrire… écrire pour quoi, écrire pour ne pas oublier, écrire pour ne pas s’oublier. Écrire pour laisser une trace. Je vis ! Je suis là ! Si proche mais si loin de tous. La mort. Voilà ce qu’il m’attend. Je dois écrire. On trouvera mes notes près de mon cadavre empuanti et dévoré par les vers. Mon cadavre qui coulera lentement comme un poison entre les planches pourries de cette immeuble. Les oiseaux gloutons dévoreront les orbites blancs mis à nus, mes chairs meurtries et poussiéreuses tomberont en lambeaux. Et on se dira : « que c’est pathétique de mourir comme ça. » Et je serais mort.
Du papier, j’ai trouvé du papier. J’ai donné mes derniers yens dans un carnet et un stylo. Ce stylo s’épuisera, je vois déjà son encre couler dans sa prison de plastique. L’encre coule, coule, partout sur les murs, en des projections violentes. L’encre est rouge, l’encre est vengeresse. Je dois le dire, je dois le faire. Mais comment ? Papa, rappelle-toi de Papa… rappelle-toi comment il écrivait, sa main blanche caressant le papier avec la noblesse et la douceur des vieux empereurs. Toi, fais pareil. Écris comme Papa. Je prends le stylo, j’écris. Non, ce n’est rien. Rien qu’un caractère griffonné sur un papier. Un papier blanc. Tout ça ne veut rien dire. J’ai oublié ce que Papa m’a appris. J’ai oublié Papa.
Dans mon malheur m’accompagne un petit être poilu à la queue virulente et coupée. Un rat, rien qu’un petit rongeur. Le rat est là. Je l’entends gratter avec ses pattes malades le bois, les vieux meubles grinçants, le sol juché de déchets. J’entends ses couinements de rongeur. Je souris. Mais le rat n’est plus là. Je l’ai serré trop fort. Je… je ne voulais pas. Cela fait trois jours que son corps pourrit au milieu du salon.
Comment je suis arrivé ici ? Ici. Non, pas dans ce salon, pas dans cette rue, cette ville. Comment suis-je né. Pourquoi, surtout. Quels monstres horribles auraient voulu enfanter d’une créature encore plus abominable qu’eux ? Quels monstres horribles aurait-il fait le dessein de jeter leur progéniture à la mort ? Je vais à la mort, lentement. Alors pour retarder ce baiser funeste, je ferme les yeux. Et je me souviens. Je me souviens de ces soirs d’été chauds et calmes, où Papa me racontait des histoires pour me faire rire ou pleurer. Je me rappelle de ces étés passer à chasser les insectes, le chant des semi dans les arbres d’août. Je me rappelle des hivers froids et mordants, où la faim brouille l’esprit et tue l’estomac. Oui, cette faim qui me tue le flanc. J’ai faim.
Oui. Je vois cette terreur dans les yeux de cet homme. Il rentrait chez lui. Il avait peut-être des enfants, une femme qui l’attendaient. Papa. Toi aussi, tu es mort. Je ne regarde pas ses mains : y voir un anneau doré m’aurait achevé. Je saute, j’ai faim. Il tombe, il est mort. Pardon, et merci. Je mange, mon estomac est rempli, repus. Dans un mois, je recommencerai. Je suis faible. Peut-être a-t-il de l’argent. Oui, il en a. Je prends tout. Je pourrais racheter des stylos et du papier.
Je revois ce garçon en rêve. Arata. Un ami de la famille. Un humain. Humain. J’avais quinze ans. Lorsque nos bouches se sont effleurées, savait-il seulement ce que j’étais ? Savait-il seulement que j’aurais pu tuer sa mère, son frère ? Non. Je l’aimais. Il m’aimait aussi. Puis un jour, il a disparu. On m’a dit de ne pas le pleurer. Papa avait le fond de l’œil sec. Moi, il brillait encore d’espoir. Arata. Ce nom, j’en ai fait une relique sacrée, un sort imprononçable. Je le garde au fond de moi comme un trésor inestimable et seulement dans les heures tardives de la nuit, mes lèvres osent esquisser une parole muette : Arata. Je l’appelle, comme un vieux chaman ferait une incantation maléfique à trois heures dans la nuit. Arata. J’ai peur.
Je n’ai jamais eu la chance d’aller à l’école, mais lorsque j’étais enfant, cela ne m’a guère troublé. Papa faisait mon éducation comme il le pouvait. Il m’a appris à aimer la contemplation, la nature. Et mon père, il est comme toutes les fleurs que nous avons observées. Il a fané. Et comme ces fleurs, après sa mort, il a encore laissé son parfum délicat et déchirant. Il est là. Il n’est plus. Non. Je suis seul. Maman, je ne l’ai jamais connue. Une brave femme, oui. Les Colombes apportent la paix, on dit. La blanche Colombe, de son aile immaculée, m’a rendu orphelin. Quinze ans. J’avais quinze ans. Deux ans ont passé. Deux ans que j’attends la mort, qui va me frapper sans crier gare, comme une hache coupe le bois.
Que faire, maintenant. Je lis.
Écrire pour ne pas oublier, pour exister.PHYSIQUE ✧ Can anybody find me somebody to love Hideki n’est pas très impressionnant physiquement : il est court, mignon, et très maigre. Il a une corpulence totalement fluette, frêle, mince. On peut voir ses côtes et son visage semble un peu creusé. Sa petite taille ainsi que ses capacités physiques font de lui quelqu’un de très agile, alerte, souple et rapide. Il a le nez droit et petit, les yeux bridés, noirs, ternes et tristes. Ses lèvres sont bien dessinées, et minces. Ses oreilles sont courtes, étroites. Hideki a le visage ovale et livide. Il a des cheveux d’un noir de jais, sombres, fin, légers et lisses. Il semble peu sûr de lui, il a une attitude retirée et renfermée. Il a l’air faible et triste. Il s’habille avec des vieux vêtements usés. Mais derrière son air fragile et affamé, on peut trouver de la beauté et de la grâce dans la façon dont il sourit, dans la façon où il se bouge. Il a des courbes presque féminines et lorsqu’il dévoile ses petites dents blanches dans un sourire, c’est un rayon de soleil dans une pièce sombre, un halo de lumière et de bonheur autour d’un être affecté et malade. Lisa ✧ Deki Hideki, voilà voilà. Je me suis remise à TG y'a pas longtemps, et j'avais envie de faire un peu de roleplay :) | |
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Arrondissement : Est ► Kōtō - 8e arrondissement
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Re: Hideki Raytoku - Who wants to live forever ? [terminé] Lun 24 Déc - 12:36 | |
| VALIDATION Bravo à toi jeune ghoul !Tu es à présent validé ! Ton personnage est juste adorable ! Je n'ai jamais vu une ghoul aussi chou comme tu l'as si bien noté, on a envie de lui faire un câlin ! En tout cas, ça va nous changer des ghouls qu'on a l'habitude de voir ! J'espère avoir l'occasion de Rp avec toi ! ** CLAP CLAP CLAP Bravo bravo, tu es maintenant libre de faire ce qu'il te plaît Tu peux commencer par recenser ton avatar sur le bottin et faire ta fiche de renseignements, puis ensuite tu fais ce que tu veux ! Si tu le souhaites tu peux faire une fiche de liens pour arranger les relations de ton personnage, ou proposer tes idées dans une demande de rp. Tu peux aussi commencer à envoyer des messages à d'autres personnages, ou à regarder les missions disponibles. N'hésite pas à mp un admin si tu as un problème et bien sûr, amuse toi bien |
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