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Arrondissement : 8e ─ Kōtō
Kagune : Bikaku
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Somemaru Kane [100%] Dim 24 Mai - 11:19 | |
| SOMEMARU KANE FT. KIRYUUIN SATSUKI NOM ✧ Somemaru ______________________________ PRÉNOM ✧ Kane ______________________________ AGE ✧ 20 ans ______________________________ SEXE✧ Femme ______________________________ SEXUALITÉ ✧ Bisexuelle ______________________________ ORIGINE ✧ Japonaise ______________________________ OCCUPATION ✧ Elle travaille dans une agence qui lui offre différents petits boulots en fonction de la demande, notamment des physiques (déménagements, déplacements de marchandise...) ______________________________ ARRONDISSEMENT ✧ 8e, Kōtō ______________________________ | ALIAS ✧ Honey badger//Ratel ______________________________ ESPÈCE ✧ Ghoul ______________________________ GROUPE ✧ Ghoul ______________________________ AFFILIATION ✧ Kuroyuri ______________________________ RANG ✧ A ______________________________ KAGUNE✧ Bikaku lo______________________________ MASQUE ✧ lo______________________________ |
This frustration will grow and become your fangs Il n’y a rien de plus frustrant que la lâcheté et la faiblesse. Ceux qui réfléchissent trop sont faibles, car les forts n’ont pas le temps de s’encombrer l’esprit. Ceux qui se croient fins stratèges sont faibles, car les forts n’ont pas besoin de stratégie pour gagner : leur simple force suffit. Ceux qui taisent leurs émotions sont lâches, car les forts n’ont ni peur, ni honte d’elles : ils les brandissent comme des armes, des tourbillons de colère et d’excitation. Ceux qui fuient sont lâches, car les forts ne courbent le dos devant personne. Les forts mordent, se débattent, montrent les crocs, déchirent, dominent, s’accrochent, les forts hurlent, les forts crient leurs noms pour que les faibles s’en souviennent, pour que les grands en aient des frissons. Les forts s’enivrent des combats, insolents gladiateurs, brandissant leurs armes et leurs poings aux gorges de leurs ennemis. Et si un coup fait mouche, alors ils en donneront cent, puis mille, puis mille encore, jusqu’à ce que l’adversaire soit au tapis.
Kane est forte. Elle ne passe pas par quatre chemins, ne fait pas de détour. Elle est franche, directe. Piquante. Elle ne s’attarde pas sur des futilités. Elle se fiche des faibles qui se muent en une masse bruyante et médiocre. Elle juge tout individu de la même façon. Humain, ghoul, colombe, tous sont égaux à ses yeux. Il n’y a que les faibles, et les forts. Pas d’entre-deux. Cela la rendrait presque tolérante, si seulement elle n’avait pas une si grande passion pour la violence.
Dans son monde de guerrier, il n’y a que les forts qu’elle veut affronter. L’ivresse du combat, la brûlure dans ses muscles à chaque mouvement, le craquement de ses phalanges lorsqu’elle frappe l’ennemi, le vertige lorsque la mort l’effleure, le soupir lorsqu’enfin, l’adversaire tombe. La victoire la fascine, et la défaite la renforce. Elle aiguise sa frustration en de puissants poignards, grandissant, encore et encore.
Ratel. Son surnom lui sied si bien. Elle se jette aveuglément dans le feu du combat, qu’importe l’adversaire, attaquant à vue. Aussitôt qu’un adversaire digne de ce nom apparait, elle se fiche de la raison, elle se fiche du danger et de la peur. Elle est belliqueuse et imprudente, bête furieuse et affamée. Elle ne mange que ce qui est fort, car il n’y a rien de bon dans la chair des faibles. Elle ne mange pas les siens par haine, par rancœur ou par folie. Elle mange car elle le peut.
Elle vous provoquera, vous hurlera dessus et vous moquera si c’est nécessaire. Car elle n’a peur de personne, aussi dangereux cela puis être. Pourtant, elle a encore tant à apprendre. Au fond, elle n’est qu’une tête brûlée qui passe plus de temps à frapper qu’à parler, droite dans ses bottes et qui déverse ses émotions sans hésiter car au fond, c’est ça, être en vie. C’est aimer, c’est haïr, c’est pleurer et rire.
Finalement, Kane n’est pas si compliquée. Elle est pourtant si peu comprise par ceux qui l’entourent. Elle est comme une entité si énergique, si ferme et si directe qu’elle semble irréelle, un dieu étranger qui peine à se faire une place. On l’aime ou on la déteste, on veut la voir régner ou la détruire. Mais qu’importe, au fond. Ce n’est pas comme si elle avait le temps de s’attarder sur ces futilités. And now, use your rage to sharpen them Ah, que le monde était petit, autrefois. Petit, sale, frustrant et miséreux. Chaque aube annonçait une journée de plus à survivre, à traquer la moindre petite becquée, à courber le dos devant les grands qui régnaient sur ce glorieux dédale. Kane, comme la plupart des jeunes goules qui vivaient dans ce quartier crasseux, ne connaissait pas grand-chose du reste de la ville, ni d’où elle venait, ni de quoi que ce soit d’autres d’ailleurs, puisque tout son petit monde était là, et qu’elle était bien trop soucieuse de rester en vie pour se poser des questions. L’important, c’est qu’elle vivait, qu’elle avait faim, et que les grands s’empiffraient et ne laissaient aux autres que les miettes. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, la situation avait toujours été ainsi : les forts s’étaient accaparés les lieux et tyrannisaient les faibles, marchandaient le moindre morceau de nourriture contre des services et, au fil de temps, affermissaient leur poigne sur le dédale. Il était difficile de compter le nombre de fois où Kane s’était prise une raclée après avoir essayé de chaparder un morceau de proie, combien de fois elle avait eu le souffle coupé, et combien de fois elle s’était endormie, couverte de blessures, à se demander si elle serait encore en vie le lendemain. Si frustrant. Souvent, elle s’était vue partir d’ici, s’échapper de l’emprise de ses tyrans. Souvent, elle s’était imaginée à une table, dégustant les mets les plus fins qu’une goule pourrait imaginer. Mais toujours, la peur la gagnait, car elle était faible et elle le savait, et une petite goule affamée comme elle ne valait rien du tout face aux monstres qui rôdaient. Alors elle se contentait d’errer avec d’autres jeunes de son âge, des jeunes comme elle, perdus et assouvis par la faim, mais la tête encore remplie d’espoir. A force de grandir ici, elle avait fait plusieurs rencontres, avait lié des amitiés avec d’autres petits survivants. Hana rêvait d’avoir une maison rien qu’à elle, Kaito de déambuler dans les grandes rues de Tokyo et Naoko de manger, rien qu’une fois, un humain tout entier pour lui tout seul. Et Kane, elle, elle rêvait d’étriper les grands. Et chaque jour, ces pensées empoisonnaient son esprit. Chaque jour, la recherche de nourriture quotidienne était remplacée par des plans pour leur mise à mort. Et chaque jour, sa frustration grandissait, parce que jusque-là, tous ses plans avaient une faille : elle. Trop faible. Toujours trop faible. Au fond, peu-importe ce qu’elle tenterait, elle devait manger. Car il n’y a que les forts qui gagnent, il n’y a que les forts qui règnent, il n’y a que les forts qui soumettent et il n’y a que les forts qui survivent. Kane était faible. Mais ses amis encore plus. Finalement, Hana n’a jamais pu avoir de maison rien qu’à elle. Kaito n’a jamais pu voir plus loin que le dédale dans lequel il était né. Et Naoko, et bien, sa fin fut assez ironique, elle aussi. Honnêtement, Kane ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait. Si les grands ne la laissaient pas manger d’humains, alors soit, elle mangerait des goules. Cela n’avait pas tant de différence de toute façon, il n’y avait pas de raison de chipoter. Et puis, cela faisait des années qu’elle ne s’était pas sentie aussi vivante. Les grands mirent un certain temps avant de réaliser ce qu’il se passait. Avant de réaliser que même eux, ne pouvaient pas apprivoiser la faim. Lorsqu’ils ont confronté Kane, même elle pensait qu’elle était finie. Qu’elle allait payer pour ses péchés et que, comme les autres, son rêve s’envolerait en poussières. Mais la chair des grands était étrangement souple, curieusement friable, et leurs ventres de géants les rendaient affables. Mais Kane, elle, s’enivrait de la bataille, virevoltait et s’enroulait autour de ses assaillants, savourant la sensation de ses muscles qui brûlaient et de son cœur qui palpitait. Et il n’y avait rien de plus plaisant. Ce jour-là, les tyrans du dédale ne furent plus, et Kane mangea à sa faim. Il n’y avait plus de frustration, plus de colère. Juste un désir grandissant de pouvoir et de combat. Plus forte. Encore plus forte. Car dans ce monde immense, ou les faibles se meurent dans une marée de désespoir agonisante, il n’y a que les forts qui dominent. Alors Kane fera tomber les grands un à un, se nourrissant de leurs entrailles et grandissant, encore et encore. Il n’y a pas de haine, pas de rancœur, juste du désir, et de la profonde admiration. Un jour, elle sera au sommet. Ah, que le monde était petit, autrefois. - Situation actuelle:
Aujourd’hui, Kane préserve une identité humaine en travaillant dans une agence qui lui offre différents petits jobs ou missions. Elle possède également un petit appartement dans le 8e qui lui sert principalement de couverture, mais préfère habiter une planque au niveau du port, où elle entrepose tout ce qui a un lien avec son identité de ghoul. Elle va régulièrement faire de l'exercice lorsqu'elle a du temps libre en journée, et chasse principalement la nuit.
| holaaaaa j'étais en train de visiter d'ancien forum rp (la NOSTALGIE ) + j'ai récemment recommencé à lire Tokyo ghoul + je vous ai trouvés. Je pense que c'est le destin. |
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