Odakota Machida - [Terminé]

caractère

Odakota est de nature très calme et posé. Il est extrêmement rare de le voir en colère ou montrer quelconque émotion négative que ce soit. Ce n’est pas un robot loin de là, c’est juste qu’il n’a pas tendance à être très expressif. Il gère plutôt ses émotions de l’intérieur, il ne ressent pas le besoin de montrer aux gens qu’il est mécontent. Il préfère garder le sourire lorsque accompagné de quelqu’un. Il faut bien répandre de la bonne humeur dans ce monde.

Son héritage amérindien a fait naître en lui une grande importance pour le respect. Ainsi, pour gérer des conflits, il préfère le faire de manière mature. Il aime davantage discuter afin de régler un problème plutôt que de faire parler les poings et les armes. Il n’a pas une âme violente.

Oda est très cartésien. Il planifie beaucoup ses actions avant de les exécuter. Il est loin d’être impulsif en général. Toutefois, lorsqu’un de ses proches est en danger il ressent le besoin urgent de l’aider. Dans une telle situation, toute sa rationalité semble s’évaporer pour laisser ses émotions diriger ses gestes parce que pour Oda, il n’y a rien de plus important qu’une personne qu’on aime et qui nous aime en retour. Il a déjà vécu la perte de ses parents, il ne veut pas revivre un tel moment à nouveau. Le sentiment d’impuissance qui vient après ce genre d’événement est tout simplement horrible.

Étant très sensible, le jeune amérindien s’attache rapidement et fortement aux gens qu’il apprécie. Sachant très bien que la vie n’est pas un acquis, il a appris à la chérir, que ce soit la sienne ou celle des autres. Ainsi, il défendra coûte que coûte ses amis même si cela implique de mettre sa propre vie en péril. Il préfère tout tenter pour sauver une vie, que de rester immobile et se sentir impuissant.

histoire

Odakota est américano-japonais. Né au Japon d’un père japonais et d’une mère américaine d’origine amérindienne. Son père est historien passionné par les premières nations d’Amérique du Nord. C’est lors d’un voyage à Chicago qu’il rencontre la femme qui deviendra la mère de son fils unique quelques années plus tard.

Le jeune Oda vit toute son enfance dans le plus grand des calmes. Il développe un fort sentiment d’attachement à sa mère et à sa culture, qu’elle continue de valoriser malgré son déménagement de l’autre côté de la plus grande des mers. Dès son plus âge, Oda écoute des histoires autochtones aux multiples animaux et où la nature est omniprésente et respectée. Même s’il sait que ce n’est pas vrai, il adore s’imaginer que les humains vivent sur le dos d’une tortue géante ou bien que des esprits aquatiques parcourent les lacs et les rivières. Bien vite, il comprend que le côté enfantin de ses histoires cachent souvent des notions de respect de soi et de l’autre.

Chez lui, la décoration est principalement constituée de bibelots arborant des silhouettes animales. À chaque fois qu’il met les pieds dans sa maison, Oda entre dans un monde complètement différent que celui dans lequel il est avant de passer la porte. Il aime beaucoup tous les objets de la collection familiale, mais il a tout de même une préférence pour le casse-tête mohawk exposé à la vue de tous au dessus du meuble de télévision dans le salon. L’arme traditionnelle est plus près de l’oeuvre d’art que de l’outil militaire tellement les détails ont été travaillés.

À la satisfaction de ses parents, ce milieu est très enrichissant pour le garçon. Les histoires ont bien déteints sur le jeune Oda, qui ne cause jamais de problèmes aux autres et qui fait preuve d’une grande empathie. Il ne croit pas nécessairement aux multiples esprits élémentaires et autres éléments chamanistes, mais il est conscient qu’il fait parti d’un tout, qu’il cohabite avec plusieurs entités et il se doit de les respecter.

Malheureusement, le respect n’est pas une valeur importante pour tout le monde. C’est ce jour-là que Oda le comprit. Il avait dix ans. Il se faisait garder par sa voisine cette soirée-là. Ses parents allaient fêter leur anniversaire de mariage en tête-à-tête cette soirée-là. Ils ne devaient pas revenir trop tard, mais ils ne sont jamais revenus, cette soirée-là. Une ghoul affamée avait croisé le chemin du couple. La suite est classique. Un adulte en manteau gris vient toquer à la porte de la voisine, Oda se tient derrière elle et écoute ce que le grand monsieur a à dire. Oda est jeune, mais il comprend. Il reste silencieux, le regard vide. Les mots ne sortent pas, les larmes non plus. Il ne voit même pas le visage stoïque de l’homme ni celui désemparé de sa gardienne. Il continue d’écouter les paroles de l’homme au manteau, mais elles ne veulent rien dire. Le reste des événements est flou. Il se souvient seulement d’entrer chez lui, prendre avec lui ses effets personnels essentiels, fixer le casse-tête sur le meuble dans le salon, regarder l’homme qui l’attendait devant la porte, ramener son regard vers le casse-tête à une hauteur inatteignable, voir l’homme saisir l’arme et lui redonner, sortir de la maison, puis plus rien.

La première chose dont il se rappelle après cette scène est d’arriver à l’orphelinat du CCG et de comprendre que sa vie venait de prendre un énorme virage. Maintenant, sa famille c’est le CCG. Ses frères et soeurs ont tous vécu une histoire semblable à la sienne. Il n’était pas seul. Son deuil n’a pas été facile à faire, mais il avait des gens sur qui compter, des gens qui le comprenaient. Cela lui a pris quelque temps, mais Oda a réussi à accepter sa nouvelle réalité avec comme seul souvenir de son ancienne vie le casse-tête décoratif de ses parents.

Odakota passe donc son adolescence à l’académie du CCG. Il en apprend davantage sur le monde qui l’entoure. Surtout sur les ghoul, ceux qui ont tué ses parents. Étrangement, il ne les haït pas. Il les voit comme des animaux comme les autres. Ils font aussi partie de la nature. Oda pense qu’ils méritent autant le respect que toute autre entité en faisant partie. Il sait toutefois que les ghoul n’en ont rien à faire de l’équilibre de la nature. Il se croient au-dessus des autres créatures. L’orphelin s’est imposé comme mission de mettre de l’ordre dans tout ça. C’est comme cela qu’il voit le rôle d’un investigateur de ghoul. C’est pourquoi, à 17 ans, il s’inscrit à l’académie pour devenir un agent du CCG.

Oda prend sa formation d’investigateur très au sérieux. Autant dans les matières académiques qu’en entraînement de combats, le jeune amérindien met plus d’effort qu’il n’en faut. Il se fait remarquer très rapidement par ses instructeurs pour sa dévotion et son travail acharné. Oda a une soif d’apprendre, mais surtout très hâte d’être sur le terrain et d’obtenir sa première quinque. Il reste réaliste, il sait que ça ne sera pas une partie de plaisir une fois dans le vrai monde, il doit prendre ses études au sérieux. Ce n’est pas face à une ghoul qu’il devra se mordre les doigts parce qu’il n’a pas suffisamment étudié les différents types de cellules RC.

C’est donc après deux années de dur labeur que Oda devient investigateur de Rang 2 Odakota Machida. Il est prêt à affronter le vrai monde et à remettre de l’ordre dans la nature. Il est prêt à y risquer sa vie.